Jeudi 15 août, Fête de l’Assomption
Ce Jeudi 15 août
Fête de l’assomption de Marie
Messe en Unité Pastorale
11h. à Notre-Dame de la Consolation
L’ensemble des illustrations de cette page ainsi que celle ayant servi au montage de l’image de tête, sont issues de l’œuvre de l’artiste gantoise d’origine suisse : Bradi Barth. Elle portait à Marie une dévotion profonde et la méditation du mystère marial occupe une place prépondérante dans son œuvre. Malgré une apparence première parfois enfantine, ses tableaux sont de véritables médiations mystiques.
Ce Jeudi 15 août nous nous retrouverons comme chaque été pour cette grande fête de l’Assomption de Marie à Notre-Dame de la Consolation au Bourdon, le sanctuaire marial de notre Unité Pastorale. L’unique messe de ce jour de fête y aura lieu à 11 heures.
L’équipe qui se penche sur la liturgie de cette fête insiste pour que nous y soyons bien à temps afin d’accueillir l’entrée triomphale de la statue de Marie symbole de son entrée triomphale aux cieux.
Etant donné le peu de places de parking disponibles autour de Notre-Dame de la consolation, il est fortement conseillé de privilégier le co-voiturage ou les transports en commun (Bus 43 arrêt Bourdon; bus 60 arrêt Engeland; tram 18 arrêt Bourdon).
Pour ceux qui ne pourraient rejoindre la communauté ce jour-là, une messe avancée aura lieu à l’église St-Pierre à 18h la veille.
Après la messe de 11 heures, les Sœurs de la Divine Providence nous invitent à partager un apéritif festif et dinatoire dans le jardin de leur couvent, rue du Bourdon 13 à quelques pas de l’église.
L’Assomption, si on en parlait …
Que fêtons nous ce 15 août ? Si on se réfère aux textes : “Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste.“
Ainsi ce quatrième dogme relatif au Mystère Marial et dernier en date puisque proclamé en 1950, nous dit que Marie n’est pas ressuscitée avant les autres humains mais que son corps a été assumé aux cieux d’où il ressuscitera avec les autres à la fin des temps.
Mais comme la proclamation du dogme dit explicitement “à la gloire céleste“, cette translation du corps de Marie est également en quelque sorte sa grande entrée dans la gloire céleste et l’occasion par excellence de la fêter.
“…élevée en âme et en corps
à la gloire céleste“
Si on peut retracer la fête de l’Assomption jusqu’au cinquième siècle, il n’en demeure pas moins que la proclamation du dogme est une conséquence directe de la proclamation du dogme de l’Immaculée conception et que sa proclamation résulte d’un important mouvement populaire au sein de l’Eglise. Voici ce qu’en dit Wikipédia :
La fête de l’Assomption est introduite au Ve siècle par l’évêque Cyrille d’Alexandrie. Lors de la christianisation de l’Europe, elle remplace peu à peu une importante fête romaine, les Feriæ Augusti qui célébraient au milieu du mois d’août les victoires d’Auguste. (…)
En 1854, la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception entraîne de nombreuses pétitions à Rome pour que soit officiellement défini le dogme de l’Assomption.
Les dogmes relatifs
au Mystère de Marie
1. La maternité divine de Marie
Marie est mère de Dieu parce que son fils est Dieu, mais elle n’est pas « mère de Dieu » dans l’absolu. Le dogme de la « maternité divine », a été défini en 431 lors du concile d’Éphèse :
2. La virginité perpétuelle
Marie était vierge avant la naissance de Jésus et elle l’est restée jusqu’à sa mort. Le dogme de la virginité perpétuelle, est élaboré lors du deuxième concile de Constantinople en 553, puis défini au synode de Latran en 649.
3. L’Immaculée Conception
Marie a été rachetée du péché originel au même titre que tout être humain, mais d’une manière différente, par préservation et non par purification. Ce dogme est proclamé le 8 décembre 1854 par la constitution apostolique “Ineffabilis Deus” du pape Pie IX.
4. L’Assomption
Marie, l’Immaculée Mère de Dieu toujours Vierge, à la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée en âme et en corps à la gloire céleste. Le dogme de l’Assomption, est défini le 1er novembre 1950 par le pape Pie XII.
« De 1854 à 1945, huit millions de fidèles écriront en ce sens. Il faut y ajouter les pétitions de 1 332 évêques, de 83 000 prêtres, religieuses et religieux. Face à ces demandes répétées, Pie XII demande aux évêques du monde de se prononcer. 90 % des évêques y sont favorables. 10 % des évêques s’interrogent sur l’opportunité d’une telle déclaration ».
Le 1er novembre 1950, la constitution Munificentissimus Deus de Pie XII officialise en quelque sorte la fête mariale qui existe depuis quatorze siècles en proclamant que l’Assomption doit être désormais considérée comme un dogme de foi divinement révélé par Dieu.
Une dernière remarque : Pie XII proclame intentionnellement le dogme de l’Assomption le 1er novembre pour bien signifier que Marie est une sainte parmi les saints même si elle est la première d’entre eux.