Homélies/Méditation

Cohabitation et communion

7ème dimanche du temps ordinaire

Nous poursuivons le discours sur la montagne chez Matthieu.

Après nous avoir lancé l’appel à aimer même « vos ennemis »,

il dit : « vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». Le pape ne dit pas autre chose.

Abbé Robert

Laudato Si (n°228-229)

La préservation de la nature fait partie d’un style de vie qui implique une capacité de cohabitation et de communion. Jésus nous a rappelé que nous avons Dieu comme Père commun, ce qui fait de nous des frères. L’amour fraternel ne peut être que gratuit, il ne peut jamais être une rétribution pour ce qu’un autre réalise, ni une avance pour ce que nous espérons qu’il fera. C’est pourquoi, il est possible d’aimer les ennemis. Cette même gratuité nous amène à aimer et à accepter le vent, le soleil ou les nuages, bien qu’ils ne se soumettent pas à notre contrôle. Voilà pourquoi nous pouvons parler d’une fraternité universelle.

Il faut reprendre conscience que nous avons besoin les uns des autres, que nous avons une responsabilité vis-à-vis des autres et du monde, que cela vaut la peine d’être bons et honnêtes. Depuis trop longtemps déjà, nous sommes dans la dégradation morale, en nous moquant de l’éthique, de la bonté, de la foi, de l’honnêteté. L’heure est arrivée de réaliser que cette joyeuse superficialité nous a peu servi. Cette destruction de tout fondement de la vie sociale finit par nous opposer les uns aux autres, chacun cherchant à préserver ses propres intérêts ; elle provoque l’émergence de nouvelles formes de violence et de cruauté, et empêche le développement d’une vraie culture de protection de l’environnement.

Pape François

Si tu savais le don de Dieu !

Psaume 17

Vive le Seigneur !
Béni soit mon Rocher !
Qu’il triomphe, le Dieu de ma victoire,
ce Dieu qui m’accorde la revanche,
qui soumet à mon pouvoir les nations !

Tu me délivres de tous mes ennemis,
tu me fais triompher de l’agresseur,
tu m’arraches à la violence de l’homme.

Aussi, je te rendrai grâce
parmi les peuples,
Seigneur, je fêterai ton nom.

Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descendance,
pour toujours.

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