Annonces de l'Eglise

Age des « rêves », âge des « visions »

Notre force est dans la fragilité

« Il n’est pas possible d’oublier les pauvres si nous ne voulons pas sortir du courant vivant de l’Église. » 

« Les plus pauvres sont des frères et des sœurs qui ne sont pas des objets de bienfaisance, mais des sujets à aimer. »

« Le chrétien ne peut pas considérer les pauvres seulement comme un problème social: ils sont une question de famille; ils sont des nôtres »

« Aucun geste d’affection, même le plus petit, ne sera oublié, surtout s’il est adressé à ceux qui sont dans la souffrance, dans la solitude, dans le besoin. »

Au cours de ces dernières semaines, dans la foulée de son prédécesseur, le pape Léon a saisi toutes les occasions possibles pour nous rappeler à notre réalité de chrétiens et particulièrement à cet aspect qui veut que la force du Christ réside dans sa faiblesse et qu’à son image notre force ne peut venir que de notre faiblesse. Pour nous qui nous revendiquons du Christ, aller vers les pauvres n’est pas une obligation ou un devoir moral mais une nécessité vitale car c’est là que Celui que nous cherchons se réside. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’aller vers … mais de nous ouvrir à … . C’est le sens profond du jugement du roi à la fin du chapitre 25 de l’évangiles de Mathieu.

Parmi tous les textes que le pape Léon a publié dans ce contexte, le plus important est sans conteste son exhortation apostolique « Dilexi te » (II t’a aimé), publiée ce 9 octobre. Dont les 4 phrases ci-dessus sont reprises.

Pointons aussi deux discours prononcé par le pape Léon, un à propos des pauvres et un à propos des personnes âgées. Plus courts que le premier, ils sont une bonne introduction à « Dilexi te ». Les boutons ci-contre permettent d’accéder à tous ces textes.

«Vos anciens auront des songes!» (JI 3, 1)

“Ces paroles du prophète Joël si chères au Pape François, qui a souvent parlé de la nécessité d’une alliance entre les jeunes et les personnes âgées, inspirée par les «rêves» de ceux qui ont vécu longtemps et fécondée par les «visions» de ceux qui commencent la grande aventure de la vie “

Léon XIV

Une journée de séminaire à Erpent

Dans le même ordre d’idée, un groupe de nos “visiteurs” a pu se rendre le 4 octobre à Erpent à une journée dont le thème était “A l’école du très grand âge“. Le très grand âge, cet âge où, comme le dit le psychologue Pierre Gobiet, le temps n’a plus la même dimension et où, consciemment ou non, nous nous préparons, chacun à sa manière, au grand départ en cherchant à atteindre un sentiment d’achèvement et de paix avec notre propre histoire. Âge dont la fragilité n’a d’égal que la richesse. Nos “Visiteurs” en sont revenus enchantés et enrichis.

Moment convivial au cours de cette journée.

Pierre GOBIET
Cliquer sur la photo pour écouter une interview de lui

Le groupe de nos “Visiteurs”.