Homélies/Méditation

Le désert et la terre de la soif

… qu’ils se réjouissent !

Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent !

C’est ainsi que commence la Parole en ce 3ième dimanche de l’Avent. Tandis que Saint-Paul prend l’exemple du cultivateur pour nous inviter à la patience active. Ce sont des cris d’espérance et de foi, et nous en avons bien besoin !

A la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité, la COP 15, qui se tient cette semaine à Montréal, Antonio Guterres réclame un « pacte de paix avec la nature ». Il dit dans son discours d’ouverture : « L’humanité est une arme de destruction massive contre la nature. »

Dans les n° 32 et suivants de Laudato Si, le pape aborde ce même thème.

Abbé Robert

Laudato Si (n°32 et 33)

32. Les ressources de la terre sont aussi objet de déprédation à cause de la conception de l’économie ainsi que de l’activité commerciale et productive fondées sur l’immédiateté. La disparition de forêts et d’autres végétations implique en même temps la disparition d’espèces qui pourraient être à l’avenir des ressources extrêmement importantes, non seulement pour l’alimentation, mais aussi pour la guérison de maladies et pour de multiples services. Les diverses espèces contiennent des gènes qui peuvent être des ressources-clefs pour subvenir, à l’avenir, à certaines nécessités humaines ou pour réguler certains problèmes de l’environnement.

33. Mais il ne suffit pas de penser aux différentes espèces seulement comme à d’éventuelles “ressources” exploitables, en oubliant qu’elles ont une valeur en elles-mêmes. Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nous ne pourrons plus connaître, que nos enfants ne pourront pas voir, perdues pour toujours.

Pape François

Si tu savais le don de Dieu !

Dans les ravins tu fais jaillir des sources
et l’eau chemine aux creux des montagnes ;
elle abreuve les bêtes des champs :
l’âne sauvage y calme sa soif ;
les oiseaux séjournent près d’elle :
dans le feuillage on entend leurs cris.

De tes demeures tu abreuves les montagnes,
et la terre se rassasie du fruit de tes œuvres ;
tu fais pousser les prairies pour les troupeaux,
et les champs pour l’homme qui travaille.
De la terre il tire son pain :
le vin qui réjouit le coeur de l’homme,
l’huile qui adoucit son visage,
et le pain qui fortifie le coeur de l’homme.

Les arbres du Seigneur se rassasient,
les cèdres qu’il a plantés au Liban ;
c’est là que vient nicher le passereau,
et la cigogne a sa maison dans les cyprès ;
aux chamois, les hautes montagnes,
aux marmottes, l’abri des rochers.

Tu fis la lune qui marque les temps
et le soleil qui connaît l’heure de son coucher.
Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient :
les animaux dans la forêt s’éveillent ;
le lionceau rugit vers sa proie,
il réclame à Dieu sa nourriture.
Quand paraît le soleil, ils se retirent :
chacun gagne son repaire.

Psaume 103

Bloquons cette date …

L’Urgence et la Beauté de la Conversion écologique

du 15 octobre au 11 décembre 2022 à l’église Saint-Pierre

Comme jamais auparavant dans l’histoire,
notre destin commun nous invite à chercher un nouveau commencement. “
Pape François, Laudato Si’ (§207)

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